dimanche 24 juin 2012

Podcast Chill & Relevant #3




Hop, c'est le moment d'écouter le troisième épisode du podcast le plus #chill d'Internet. C'est un podcast assez exceptionnel puisqu'on est parvenu à allier qualité de son et qualité conversationnelle. Mais surtout, ce podcast est marqué par deux annonces très importantes pour l'avenir de ce blog.

Ce podcast c'est : 
  • La très bonne nouvelle : un nouveau sponsor pour le podcast (1:00)
  • Espace publicitaire du sponsor (3:00)
  • La naissance du club Internet (3:30)
  • On a essayé de parler musique et ça a pas marché (5:07)
    • Laurel Halo - Quarantine
    • iamamiwhoami - Kin
  • Bertrand "fait du troll" au concert de Wavves (9:05)
  • Parlons mème : le trolling est-il chill ou unchill ?(14:47)
  • Espace publicitaire du sponsor (22:46)
  • R. Stevie Moore, l'histoire de "Good Bye Piano" racontée par Billy (26:07)
  • Le PDG de Virgin utilise son argent de manière cool, et vous ? (30:06)
  • "Le succès est une sphère" (32:40)
  • La twitstory de @VotrePatronne (coupée au montage) (33:38)
  • Espace publicitaire du sponsor (39:22)
Erratum : Bertrand se trompe sur la définition du secret professionnel, et Billy se goure quand il parle du magazine Rolling Stones (en fait c'est un autre magazine, mais l'histoire reste vraie).

mercredi 20 juin 2012

Bruiser Brigade : la relevance du hip hop


Je préfère le dire directement : j'ai vraiment des goûts de merdes en rap. Je m'explique. Déjà, je peux pas blairer le turntablism vu que je trouve des mecs comme DJ Shadow complètement insupportables et que j'ai failli suer du sang en écoutant The Avalanches. Mon album préféré de Kanye West est 808's and Heartbreaks et je pense encore que My Beautiful Dark Twisted Fantasy valait pas mieux qu'un 7.9. Je pousse même le vice à penser que des trucs comme A Tribe Called Quest, ou le Wu Tang Clan sont du #dadrap et j'y touche plus depuis que je suis sortie du collège. J'ai trouvé que Goblin de Tyler the Creator était un très bon album même si je m'en suis lassé aussi vite que j'ai eu marre de prendre des potatoes au McDo (sérieusement, les gens qui font ça, c'est quoi votre putain de problème ?) (j'veux dire, je comprends le frisson de la nouveauté et l'impression d'être un peu rebelle, mais les potatoes c'est dégueulasse y a pas à discuter).

Donc j'ai des goûts de merde. Maintenant, c'est clair entre nous, j'essaie pas de vous arnaquer. Mais ça m'empêchera pas de vous conseiller un truc vraiment cool.

Ce truc, c'est Bruiser Brigade, un crew de hip-hop venu de Détroit qui commence à me rendre vraiment dingue. Vous connaissez peut-être le nom si vous avez écouté la mixtape XXX de Danny Brown, membre prédominant du groupe qui avait transformé Bruiser Brigade en refrain plein de violence saine et d'alcool fort.

vendredi 15 juin 2012

Useless Children - Post Ending // Pre Completion



On ne parle pas beaucoup de Useless Children. Parce qu'ils sont australiens. J'ai résolu la problématique de cet article plutôt vite, c'était facile. Maintenant, je vais vous dire pourquoi on devrait parler de Useless Children. C'est un groupe de Noise Rock de Melbourne, signés chez EXO records puis chez Iron Lung, un peu hardcorish grungish subpopish, avec une batteuse qui chante, une basse et une guitare déterminés à t'écorcher les tympans.

D'abord il y a eu Useless Children (S/T) et Sky is Falling, des disques hargneux, rapides, véner quoi, avec les plus beaux hurlements qui surplombent la rythmique bourrine dégoulinante de larsen. Ils font partie de mes disques récents préférés, un trésor quand je nage dans la déprime et qu'il me faut des tambourinements frénétiques pour me sortir de ma léthargie. Sky is Falling en particulier est un disque fantastique, qui, effectivement, donne l'impression que le ciel te tombe sur le bas de la tête, emmené par des mélodies (oui, oui) vraiment entraînantes, très dark, où on sent assez fort l'influence grunge en restant complètement original dans l'éxecution, et plus puissant que le reste de l'univers.

mercredi 13 juin 2012

Podcast Chill & Relevant #2





Voilà le deuxième premier épisode du podcast Chill & Relevant qui est plus un extrait décousu, lo-fi et chelou de ce que ça donnera plus tard qu'un vrai truc.


Comme toutes les séries cool, le "pilot" était trop bizarre pour qu'on le publie pour l'instant, mais quand ce podcast sera devenu un véritable phénomène de société, on mettra très certainement "l'épisode perdu" dans les bonus du DVD.

Ce podcast c'est :
  • La minute d'antenne libre et les problèmes politiques contemporains (1:00)
  • "C'est quoi le dadrock ?" (9:00)
  • Billy part de son stage par la petite porte (13:10)
  • Charlie Chaplin part du cinéma par la petite porte (15:30)
  • Notre chaîne de télévision (18:00)
  • Bertrand n'a pas donné d'argent pour les chatons de l'homme handicapé sur Reddit (21:32)
  • Les chiots du clochard dans le métro 
  • La vie chiante en Suisse  (24:30)
  • Les minorités et des estimations erronées de statistiques ethniques (27:12)
  • Billy boit trop d'eau. (30:25)

La prochaine fois, on essaiera de se tenir avec ce qu'on avait prévu de dire au début.


Si vous voulez nous insulter, n'hésitez pas à envoyer vos message sur chillandrelevant [at] gmail.com. On vous répondra la prochaine fois si c'est rigolo.

lundi 11 juin 2012

Kevin Shields s'en bat la race de l'espace disponible sur ton disque dur



Comme vous le savez déjà surement tous, les versions remastérisées de Loveless et de toute la discographie de My Bloody Valentine sont sorties il y a quelques semaines après de très nombreuses années d'attente. Je sais, c'est une phrase d'intro vraiment dégueulasse mais je sais pas comment faire pour commencer un article.


Bref, les mauvaises langues diront que c'était une nouvelle occasion pour Kevin Shields de se pignoler dans un studio au frais de la princesse (ahaha mais qu'est-ce que j'ai, je sais plus écrire je crois) mais je fais partie de ceux qui pensent sincèrement qu'il n'est jamais négatif d'avoir des nouvelles de My Bloody Valentine. D'autant plus que ça a donné l'occasion  de découvrir des nouvelles interview de Kevin qui en a profité pour nous teaser encore un peu plus sur la sortie prochaine d'un nouvel album d'MBV (oui, oui, certaines personnes y croient encore, laissez-nous tranquilles).

Le remaster de Loveless s'est donc présenté en deux versions différentes :

  • le premier CD est une version de Loveless avec le volume ramené au niveau 0.
  • le deuxième est une version totalement retravaillée à partir de la bande analogue original
(je sais tellement pas de quoi je parle, j'espère que ça se verra pas trop mais c'est juste que Kevin Shield l'explique très bien dans son interview dans pitchfork et que j'ai la flemme d'essayer de reformuler alors que je suis pas sûr de tout comprendre)

Je sais ce que vous allez me dire : "honnêtement Bertrand, jamais de la vie un tocard comme toi pourra entendre la moindre petite différence, cet article est complètement débile et en plus tu expliques pas bien". Et bien oui, exactement, et vous venez de tomber tout droit dans mon piège.

Parce que pour que la bonne grosse blague soit complète, ces gros malins de chez Sony ont inversé les deux CD, et du coup, les branleurs dans mon genre qui veulent faire croire qu'ils comprennent totalement la différence se retrouve comme des cons. Le CD "Original Tape Remaster" est à la place du "Analog Tape Remaster" et vice-versa. (source)

Déjà, à la base, cette sortie me bouleverse complètement. Loveless est un de mes albums préférés et j'ai déjà eu suffisamment de mal à me décider si j'avais besoin de l'avoir en format FLAC ou si un mp3 en 320kbps suffisait. j'ai fini par m'isoler dans ma chambre pendant une semaine, ne me nourrissant que de médiator et de liquide de batterie. Finalement Bilinda Butcher m'est apparu, elle m'a caressé les cheveux et m'a confessé qu'elle avait toujours écouté l'album en v0. Vous me suivez ?

Mais me voilà, alors que mon petit dilemme personnelle était réglé maintenant à devoir choisir entre trois versions complètement différentes et mes vieux démons reviennent brusquement à la surface.

Pourtant, n'écoutant que mon cœur, je décidais de faire confiance à Kevin. Après tout, s'il a pris tout ce temps pour refaire correctement ses bandes, c'est qu'il doit avoir raison. Il est peut-être un peu fou, mais il est loin d'être idiot. Et vu que la version "on a un peu augmenté le volume", est à mon avis un peu vaine, mon choix s'est porté sur la version Analog.


Mais les choses se compliquent. Les choses se compliquent toujours avec Kevin. 

En effet, en plein milieu du morceau "What You Want" en version remasterisée Analog (l'élu de mon cœur), au moment ou Shields chantent "Well I do, I do, I do", la voix se casse pendant une micro-seconde dans un mini glitch digital complètement dégueulasse. Si, si, vous pouvez vérifier, ça se passe vers 2:46 et sans ce blog, je l'aurais probablement jamais entendu de ma vie.

Car bien entendu, si on écoute l'album normalement, cette erreur ne se remarque absolument pas, mais qui écoute Loveless normalement ? Un album s'engouffrant autant dans la complexité des mélodies, dans l'opacité des paroles et dans la profondeur intense du son : mais QUI donc peut écouter Loveless sans plonger ses oreilles dans son âme en pleurant comme une petite fille revenant de l'enterrement de sa grand-mère préférée ? (#dark #dark #dark)


Tant d'efforts gâchés... Je ne sais plus qui croire... Je ne sais plus que faire... Tout devient trop #dark... Et si le prochain album de My Bloody Valentine n'arrivait jamais ? Parfois je rêve que le prochain album ne soit uniquement disponible en cassette audio... Je pourrais enfin respirer sans me demander si ma vie stream en lossless...

C'était l'histoire de comment je me retrouve avec trois versions totalement identiques de Loveless en FLAC sur mon ordinateur. La semaine prochaine, je vous raconterai comment je suis parvenu à choisir une pochette d'album parmi les 100 teintes différentes que proposaient Google Image.